20Juil
Choix d’une glissière télescopique : les éléments techniques à prendre en compte
Face aux nombreux types de glissières télescopiques, l’industriel doit raisonnablement se donner le temps de la réflexion avant d’opter pour la « bonne » solution. Car les technologies, les capacités de charges, les matériaux sont multiples. Ainsi, l’interrogation majeure s’intéressera au contexte de chaque application, autour de 2 questions principales : la nature du support de la glissière télescopique, et celle de la charge à déplacer.
1/ Questions liées à la structure qui supporte la glissière télescopique
Comme il existe une quasi-infinité de structures, chaque installation correspond à un cas de figure bien particulier. Ainsi, les structures vont présenter des niveaux de finition ou de précision très variables. Une structure mécano-soudée ou simplement boulonnée aura une précision bien moindre qu’une structure usinée.
Cohérence mécanique entre glissière télescopique et support
Les caractéristiques mécaniques – de rigidité et de capacité de charge – de la glissière télescopique et de la structure doivent être en cohérence. En effet, si la glissière est plus résistante que le support, ce dernier risque de se déformer ou de s’affaisser même si la glissière assure bien sa charge nominale.
Des solutions différentes selon l’amplitude du mouvement
Il convient également de tenir compte de la géométrie des mouvements prévus et notamment de leur amplitude. Ainsi, une faible amplitude permettra de choisir une glissière télescopique plus courte et à rigidité nominale équivalente, le guidage linéaire sera plus précis.
Anticiper sur les contraintes de montage
La facilité du montage doit aussi être anticipée avec soin, et notamment l’accessibilité des fixations prévues lors du montage dans les conditions réelles. Car dans le pire des cas, le montage s’avère impossible, parce que les vis sont inaccessibles, même avec l’outil le plus fin !
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2/ Questions liées à la nature de la charge et à son environnement
Quelle est la masse de la charge à transporter pour la glissière télescopique ?
Le dimensionnement et donc la résistance mécanique de la glissière télescopique sont intimement liés à la masse de la charge prévue. À l’évidence, plus la charge est forte, plus la glissière doit être solide et résistante.
La qualité du mouvement que l’on veut obtenir
Dans certains cas, on privilégie la souplesse du mouvement qui nécessite alors une force motrice moindre. Dans d’autres, on préfère la précision du guidage. D’où l’importance de la flèche de la glissière (déformation) en extension maximale qui doit rester contenue dans des limites imposées par la précision recherchée.
À ne pas négliger : la sécurité pour le personnel d’exploitation. Si cette dernière est en jeu, certains dispositifs particuliers peuvent être envisagés : passerelle, sécurité anti-décrochage. Enfin, le positionnement du centre de gravité de la charge – tout comme son éventuel déplacement en mode opérationnel – va également influencer le choix de la glissière.
L’environnement a son importance
L’environnement de l’installation doit être aussi pris en considération : s’il est pollué, corrosif, exposé à l’eau ou aux intempéries, on utilisera des matériaux adaptés pour les glissières, comme des aciers spéciaux traités contre la corrosion. Dans le transport aérien, où le poids est un paramètre critique, on pourra aussi préférer des glissières en aluminium, bien plus légères.
À lire pour approfondir le sujet : Guidages pour l’aéronautique : acier ou aluminium ?
On l’a vu, le choix d’une glissière télescopique n’est finalement pas si simple… Mais c’est en se posant l’ensemble des questions qui précèdent que l’on se donnera les bons outils pour effectuer le choix le plus pertinent. Pour en savoir plus sur les différents choix de glissières télescopiques, n’hésitez pas à nous contacter !
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