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Transport ferroviaire : quelles glissières pour les portes d’accès ?

Dans le secteur ferroviaire, des glissières télescopiques sont de plus en plus souvent utilisées pour le guidage des portes d’accès aux voitures. Qu’il s’agisse d’un train, d’un métro ou d’un tramway, ce contexte particulier du matériel roulant implique des conditions de fonctionnement éprouvantes – poussières, vibrations –  ainsi qu’une sécurité maximale pour l’usager. Ce qui amène à un choix de composants particulièrement fiables et robustes.

Utiliser des guidages télescopiques pour l’ouverture des portes

Dans l’univers de la construction ferroviaire, les systèmes de guidage de type rail/glissière apportent des solutions intéressantes dans de nombreux cas de figure. Parmi les multiples  exemples d’application, l’un des plus significatifs est sans doute celui de l’intégration d’une glissière télescopique à la fonction “ouverture de porte”. Une fonction qui se décline elle-même suivant plusieurs aspects, selon qu’il s’agit de portes extérieures de wagons  (parfois dotées de  marchepieds rétractables), de portes intérieures coulissantes, ou même de portes palières automatiques implantées sur le quai de certaines stations de métro.

Tenir compte de l’environnement

Pour le concepteur, les premières questions à se poser concernent les caractéristiques mécaniques souhaitées en matière de rigidité, de capacité de charge, d’extension et de fluidité de mouvement. À ce stade, il dispose d’une grande variété de sections de rails adaptés à chaque projet de porte.

Parallèlement, il doit tenir compte de l’environnement propre aux installations mobiles soumises à des vibrations, à la pollution, à des poussières parfois agressives (à l’exemple de celles issues des freins), à d’importantes variations de la température extérieure, sans oublier les intempéries.

Privilégier la robustesse

Assez logiquement, la solution à retenir nous oriente vers un choix technique qui garantit  fiabilité et sécurité, en privilégiant la robustesse face à la sophistication et à la précision. La sécurité reste un enjeu majeur, car on ne peut prendre le risque de voir un TGV perdre une porte à 300 km/h… Incontournable dans un tel contexte, le choix de pistes trempées garantit la robustesse et la durabilité de la glissière télescopique.

 

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Deux types de glissières pour le ferroviaire : à billes ou à galets

Le choix suivant concerne le type d’éléments roulants, avec à la clé une nouvelle alternative : glissière à billes ou glissière à galets… Chaque solution présente ses avantages et ses inconvénients. Mais l’on retiendra que la glissière à billes, dotée d’un encombrement réduit et de capacité de charge élevée est également plus sensible à l’environnement. En revanche, la glissière à galets conviendra mieux à un contexte poussiéreux ou agressif. Dans certains pays sujets aux tempêtes de sable (Arabie Saoudite, Afrique du Sud), le système à galets est privilégié, car plus résistant à l’environnement.

 

Pour en savoir plus sur les applications possibles dans le secteur ferroviaire, 

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Travailler en amont avec le fournisseur de glissières

Dans l’élaboration de son projet, le constructeur ferroviaire a tout intérêt à multiplier les contacts en amont afin de bénéficier de l’expertise de son fournisseur en matière d’usinage ou d’intégration des glissières. Les solutions retenues pourront également être validées par des tests intermédiaires. Autour d’un objectif “gagnant – gagnant” : optimiser les performances et la sécurité. Notons enfin que, dans certains cas spécifiques, des lignes de fabrication dédiées peuvent être mises en place par le sous-traitant.

 

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Crédit photo : Rollon

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Un article publié par Sébastien RICHARD

Responsable commercial en charge du Nord Ouest de la France