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Aéronautique : comment gagner encore en légèreté (et en coûts) ?

Lors de l’élaboration d’un aéronef, la légèreté de chaque composant est une des préoccupations majeures des concepteurs du secteur aéronautique. Plus que dans tout autre secteur industriel, le gain de poids s’accompagne d’une nette économie d’exploitation, tout particulièrement en matière de consommation de kérosène au kilomètre parcouru.

Dès la phase de conception d’un avion, les ingénieurs en aéronautique sont confrontés, lors de l’étude de chaque sous-ensemble, à ce défi permanent de la légèreté. Des pièces les plus « monumentales » comme la structure (carlingue, ailes) ou les moteurs aux composants les plus petits, chaque kilogramme gagné améliore de façon significative les performances, donc la consommation de carburant, sans oublier le rayon d’action… Avec une conséquence très appréciable : la baisse des coûts de fonctionnement.

Des solutions de guidage en acier, customisées à la demande

Pour un constructeur, la première proposition en matière d’équipements de cabine destinés au secteur aéronautique correspondra à une adaptation spécifique, au cas par cas, des gammes de produits en acier.

Car n’oublions pas que, concernant les éléments de guidage – ici, il s’agit essentiellement des glissières télescopiques qui relient les sièges à la structure du plancher – cette « customisation » ne doit pas se faire au détriment de la rigidité ou de la fiabilité.

 

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Optimiser les usinages des glissières pour l’aéronautique

Pour gagner en poids, il est tout d’abord possible d’optimiser les usinages réalisés pour « affiner » les glissières. Ensuite, utiliser de l’acier étiré qui permet de conserver une excellente rigidité pour un encombrement et un poids sensiblement réduits en comparaison d’un acier embouti de mêmes caractéristiques mécaniques.

L’avantage d’un constructeur comme Rollon : pouvoir réaliser de nouveaux prototypes dans des délais rapides, tout en proposant une solution adaptée à la problématique particulière de chaque client.

 

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La voie des nouveaux matériaux non métalliques

Sans conteste, l’autre voie « royale », c’est celle de nouveaux matériaux non métalliques, homologués pour l’aéronautique.

Prenons l’exemple d’un avion équipé de 32 sièges, équipés chacun de 2 glissières. Avec un gain de 200 grammes par glissière, on totalise un gain de poids de 13 kilos. Ce qui représente tout de même 20 % du poids d’un siège de business class (qui pèse environ 70 kg).

Ce qui montre bien l’importance finale d’un gain de poids qui semblait a priori minime. Et ce tout particulièrement quand le composant se multiplie dans le projet.

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Crédit photo : Pixabay / WorldpressPictures 

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Un article publié par Sébastien RICHARD

Responsable commercial en charge du Nord Ouest de la France