7Juil
L’industrie 4.0 : comment implanter cette smart industrie ?
La 4e révolution industrielle est là. Le futur de la production passera par l’automatisation et l’interconnexion des usines, c’est incontournable pour toute entité souhaitant rester compétitive.
Témoin privilégié de cette évolution, Rollon, leader mondial des systèmes de guidages linéaires, revient sur les enjeux industrie 4.0, à évaluer notamment du point de vue de l’humain.
Paradoxalement, c’est bien lui et l’ensemble des intervenants du monde industriel qui en retirent tous les bénéfices. De l’ouvrier opérationnel à l’ingénieur, en passant par le financier, l’Etat ou encore le marché et ce, quel que soit le secteur d’activité (médical, transport, aéronautique, logistique, etc.), chaque acteur est impacté positivement.
Industrie 4.0 : au service de la revalorisation de l’homme
Le modèle établi par l’industrialisation telle que nous la connaissons a placé l’homme au poste de robot. Travail à la chaîne, mouvements répétitifs, port de charge lourdes et contextes parfois dangereux, l’ont mis en situation de faiblesse et aliéné au fil des années. L’automatisation re-place l’homme sur des tâches à valeur ajoutée, positives pour lui.
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Gestion, management, contrôle, organisation, autant de nouvelles missions plus enrichissantes, impliquant, certes, une mutation des profils. Il revient à l’enseignement d’accompagner cette transition. L’émergence de cursus tels que les objets connectés, la robotique, l’informatique industrielle, l’ingénierie mécanique, le développement logiciel, la transition numérique en industrie, etc. représente des signes encourageants pour l’avenir.
Nouvelles tâches et métiers plus intéressants, plus sécurisés, et nouvelle attractivité pour le secteur permettent d’estimer à l’horizon 2035 la re-création de 10 millions d’emplois grâce au phénomène industrie 4.0.
Une efficience industrielle levier de valeur ajoutée
Qui dit industrie 4.0 dit intelligence dans la production. La numérisation de toutes les données et leur accès en temps réel ouvre le champ à une gestion efficace et une réactivité sans précédent. La connaissance exacte de l’utilisation des ressources permet l’optimisation de l’occupation des chaînes de production, la gestion des besoins matériels et humains, des économies d’énergie, la diminution des pertes, etc…
Pour le « financier » le bénéfice est direct : l’augmentation des marges grâce à cette gestion optimisée des processus et, par conséquent, l’augmentation de la rentabilité des capitaux investis.
Essentiel, cet élément engendre alors un retour de la confiance des fonds d’investissement ou grands groupes qui (ré)injectent des capitaux offrant développement et compétitivité à l’industrie.
Industrie 4.0 : quand personnalisation et réactivité boostent le marché
Dans un marché qui s’accélère, porté par une forte demande de personnalisation et d’immédiateté, l’industrie 4.0 répond à cette nouvelle donne là où l’industrie traditionnelle peine à le faire.
En ayant des lignes d’assemblage contrôlées par une programmation numérique, l’entreprise peut aisément faire évoluer le produit et le différencier. Dynamisé par cette promesse d’innovations nombreuses et un choix élargi tendant vers le sur-mesure, le marché est également boosté par des délais considérablement raccourcis.
La smart industrie résidant sur un échange facilité et amplifié des données, tant en interne qu’en externe, chaque intervenant peut agir en simultané de la commande à la livraison, en passant par la fabrication mais aussi la R&D, le marketing ou la comptabilité.
L’Etat, grand gagnant de cette révolution
Les perspectives que laissent entrevoir les smart industries sont bien celles d’une ré-industrialisation du pays. En proie aux délocalisations, fermetures d’usine et à un abandon du secteur industriel, le territoire français offre là un terrain neuf, propice à la mise en place d’industries 4.0.
Une implantation qui est facilitée par la politique actuelle de l’Etat soutenant les secteurs de l’intelligence artificielle et des objets connectés (aides financières, french-tech, coup de pouce aux start-up…).
Ces dispositifs traduisent justement les avantages que trouve l’Etat dans cette révolution industrielle : création d’emplois, baisse du taux de chômage, augmentation de la compétitivité et de la valeur commerciale du pays, hausse du PIB, résorption du « brain drain », etc.
Digitalisation, automatisation et systèmes cyberphysiques : 3 clés pour réussir la transition
La digitalisation la plus aboutie est sans aucun doute le vecteur principal de réussite. Chaque acteur doit numériser l’intégralité de ses process et données et les rendre accessibles à chaque collaborateur. Les passerelles avec les prestataires externes sont tout aussi importantes pour une efficience industrielle maximale. Cela nécessite un travail de fond important et la mise en place de réflexes au sein des équipes.
Parallèlement l’automatisation de toute tâche pouvant être accomplie par une machine ou un robot mérite d’être poussée à son paroxysme. Enfin, il convient de prévoir des systèmes cyberphysiques (CPS), garants du bon fonctionnement de l’ensemble car contrôlant et commandant chaque entité.
Souvent perçue comme une menace, la 4e révolution industrielle apparaît en réalité vectrice de nombreux atouts et c’est précisément pour cette raison qu’elle va rapidement et profondément renouveler le paysage industriel français.
Comme dans chaque évolution technologique, une donnée radicalement nouvelle bouleverse nos façons de concevoir. Pour continuer à exister l’entreprise doit s’adapter et réussir sa transition. Les premières bénéficieront de l’avantage concurrentiel et d’une avance en termes de connaissances : les clés pour devenir leader de son secteur ?
Implanter une smart industrie c’est se donner les moyens d’une réussite industrielle et l’expertise de Rollon est là pour vous accompagner.